QUI SUIS-JE ?

Mon
histoire
Je suis né un 18 mars, en 1962, dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. Rien ne prédestinait alors l’enfant que j’étais, issu d’une famille modeste, à devenir un jour maire, encore moins à consacrer autant de ma vie au service des autres. J’ai grandi à Clichy-la-Garenne, entouré de parents profondément attachés aux valeurs humaines : la dignité, l’effort, la solidarité. Ce sont ces racines-là qui m’habitent encore.
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Très tôt, j’ai été attiré par la technique et la science, par la logique du fonctionnement des objets et de ce qui nous entoure. C’est ainsi que mes études m’ont conduit vers l’électronique et l’informatique, puis naturellement vers les bureaux d’étude de plusieurs grands groupes industriels. Année après année, j’y ai appris une chose essentielle : le sérieux et la rigueur ne sont pas des qualités abstraites, ce sont des manières d’être. Aujourd’hui, alors que j’achève ma carrière au cœur des ingénieries de maintenance ferroviaire de la RATP, je sais que cette exigence m’a façonné autant qu’elle a servi les projets auxquels j’ai contribué.
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Avant cela, il y eut le service militaire, effectué comme parachutiste dans les fusiliers commando de l’armée de l’air. Là, j’ai appris le dépassement, le collectif, la force d’un engagement qui dépasse sa seule personne. Le hasard, ou peut-être la chance, m’a ensuite conduit jusqu’à la forêt de Fontainebleau. J’y ai découvert l’escalade, mais surtout un lieu : un espace de liberté, de silence, de nature, où l’on apprend à mesurer ce qui compte vraiment.
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En 1994, lorsque la question « où vivre ? » s’est posée, Vert-Saint-Denis est apparu comme une évidence. La forêt, le RER D pour rejoindre Paris, des écoles où inscrire nos enfants, un tissu associatif où les voir grandir… C’était un lieu pour construire une famille, un quotidien, une histoire. Mes deux enfants y ont passé leur enfance, entre la crèche familiale, l'école primaire, le collège, le lycée, les clubs sportifs ; c’est ici qu’ils ont fait leurs premiers pas vers l’indépendance.
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C’est d’ailleurs pour eux, et pour tous les enfants de la commune, que j’ai franchi pour la première fois la porte de la vie publique locale. À l’époque, l’école Pasteur, au cœur du bourg, a été détruite par un choix qui nous a semblé autoritaire, économique, déconnecté de la vie réelle des familles. Je n’ai pas pu rester assis à regarder. Défendre l’école, c’est défendre l’égalité des chances. Et dans ce combat-là, j’ai compris que la citoyenneté n’est jamais passive : elle est action ou elle n’est rien.
L’engagement a alors pris forme.
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En 2001, le maire Gérard Bernheim m’a confié la fonction d’adjoint en charge de l’urbanisme et des travaux. J’ai découvert les rouages, la lenteur parfois, mais aussi la puissance d’une décision juste, d’un choix assumé pour le collectif. J’ai défendu alors, et je défends encore, une conviction : l’urbanisme n’est pas une affaire de murs, mais une affaire d’humanité. La façon dont on construit une ville dit beaucoup de la façon dont on veut y vivre ensemble.
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En 2009, la responsabilité de maire m’a été confiée. Une responsabilité immense, que je n’ai jamais abordée autrement qu’avec humilité. Être maire, ce n’est pas seulement gérer une commune. C’est écouter, beaucoup. Partager, souvent. Décider, parfois, et toujours en plaçant l’intérêt général au-dessus de soi.
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Plus tard, l’agglomération Grand Paris Sud m’a confié une délégation à l’insertion professionnelle. Là encore, j’ai retrouvé un fil conducteur de mes convictions : offrir à chacun la possibilité d’avancer, de trouver sa place dans la société.
Depuis 2021, je suis également conseiller départemental aux côtés de Marie-Line Pichery. Nous y défendons des services publics essentiels, la solidarité, les collèges, car une société se juge à la manière dont elle prend soin des plus fragiles.
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Si je devais résumer mon parcours, je dirais qu’il n’a rien d’exceptionnel. C’est le parcours d’un homme qui a simplement voulu agir là où il vivait, avec ses compétences, ses convictions, sa sensibilité. Agir, protéger, transmettre : ces trois mots sont la boussole qui oriente chacune de mes décisions.
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Je suis venu à l’engagement par nécessité. Je reste dans l’engagement par fidélité.
Fidélité aux enfants que nous avons été, et à ceux qui arrivent. Fidélité à ce lieu que j’aime, Vert-Saint-Denis, et à l’avenir qu’ensemble nous avons la possibilité de façonner.